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dimanche 3 janvier 2010

Éclectique

Je fais le ménage. J'écoute Inter, Éclectique, Étienne Daho. J'écoute sans entendre, j'entends sans écouter. Pourquoi cela me revient-il à la face ? Pourquoi cette semaine molasse où ça s'est finit ? Pourquoi dois-je imaginer ce jeu de séduction entre eux deux ? Qui a commencé ? Lui, ou l'autre ? Quel est le plus grave ? Peut-être mes jeux de séduction, celui que je n'ai pas voulu mener jusqu'au bout, jusqu'à le quitter pour un autre, jusqu'à m'abandonner à cette semaine de passion. Le seul regret principal est qu'il n'ait jamais demandé "pourquoi" plutôt qu'"avec qui". Car on ne trompe jamais comme ça...

J'ai du mal à écouter de la musique maintenant : chaque note me fait penser à cet ex, passionné, qui en fait son métier désormais. Chaque note me fait penser à cet échec, le mien, le sien ensemble, le nôtre, dirais-je, mais c'est bien la seule chose que nous pouvons partager, peut-être quelques copains. Aujourd'hui, ma relation est-elle un échec ? Est-elle un succès ? Je refuse de me donner la réponse, comme j'ai des réticences à me plonger dedans, à me diluer dans nous deux.

vendredi 19 septembre 2008

Sable

En ce moment j'écoute France Inter, des musiques plutôt classiques, et plutôt tristes. Mon mec est en face, et ne sait pas que j'ai un autre blog. Celui-ci. J'ai tant de raison d'être mélancolique. Tant de raisons d'être triste. Et autant d'être heureux. Mais je ne le suis pas. Ce soir les yeux me piquent, la peau aussi. Ce soir, j'aurais voulu goûter l'eau et me laver de la journée. Mais c'est l'automne et l'eau devient froide, et moi frileux. C'est l'automne et je veux aller dedans, tourner entre deux eaux, devenir poisson et me regarder au miroir du ciel. Je veux aimer. Je veux être pleinement ici et là, dans l'océan, dans la vie.

Ce soir je suis triste, fatigué, et ce soir je vais boire pour oublier.

Oublier ce pathos.

Pathétique.

Salvateur ?

vendredi 29 août 2008

Trou noir

Ai-je l'âme d'un collectionneur ? Ai-je envie de collectionner les garçons, améliorer ma moyenne, augmenter mon compteur et rattraper le temps passé à jamais perdu ? D'où vient ce besoin de plaire aux autres, de séduire, allant jusqu'à me grimer, me dissimuler en pensée ?

Comment faire pour être moi ? Comment faire pour aimer et prendre le temps d'aimer, non plus moi mais un autre ?

J'ai peur du temps qui passe, j'ai peur des choix, j'ai peur d'être adulte, j'ai peur de la mort et du néant.

Je ne les accepte pas.

Je cours, j'ai peur.

mardi 12 août 2008

Etes-vous accro à la performance ?

The lover

Vous êtes certainement l’amant idéal. Vous savez habilement lier tendresse et fougue pour arriver à un but : votre plaisir mais aussi celui de votre partenaire. Faire monter le désir et l’excitation est votre cheval de bataille et vous y excellez! Vous avez su trouver le juste équilibre entre dominer et se laisser dominer ; une des pierres angulaires de la relation de couple du point de vue sexuel. Bravo, on doit ou on devrait se battre pour vous avoir...

Bombe sexuelle ?

Le volcan qui dort !

Vous êtes une fausse prude. Sous vos airs romantiques, vous ne dites pas non trop souvent. Vous savez entretenir juste ce qu’il faut de mystère pour provoquer le désir et vous vivez pleinement votre sexualité. Aucun homme ne pourra vous reprocher votre passivité dès lors que l’étincelle aura mis le feu aux poudres.

dimanche 18 mai 2008

Un peu ivre

Oui, après un morceau de claquos pour faire passer deux un verre de mauvais rouge goût chêne (un verre, car le deuxième, c'est un peu plaisir et picole), je traînasse, et me souviens.

... me souviens de ce vendredi, harassé, sans force, où ce même rouge et ce même pétard m'ont aiguisé l'appétit, où ce même gourdin m'a pilonné, m'a comblé à des profondeurs inconnues. J'en ai bandé toute la journée, essayant de ressentir le vide autrefois empli.

Mais ce soir, je me suis branlé plus que de coutume, plutôt autant que célibataire, et je ne pourrai l'honorer. Mais quel con !

jeudi 15 mai 2008

Conclusion n° 1

Lu ici :

Finalement, qu’y avait-il entre nous pour que tout s’éteigne si vite, si poliment, si définitivement ? Finalement, que vivions-nous l’un à côté de l’autre ? Qu’étions nous, l’un pour l’autre, et que sommes nous maintenant ? Des étrangers ? (Snèv')

Le tout c’est d’intégrer que même à deux on est toujours seul. (Ditom)

Ben ouais.

lundi 5 mai 2008

Pause

Je regarde des blogs aujourd'hui. Je consulte celui de Ro*n l'inf*irmier. Tiens, maintenant on sait comment il s'appelle, tiens, il écrit sur lepo*st.fr, tiens... tiens...

Ça faisait un bout de temps que je le lisais avant, au moment où j'ai découvert les blogs (en 2005), et où j'ai ouvert le mien, l'autre, la façade. Que suis-je ? Qui suis-je ? En tout cas, fondamentalement pas une pétasse qui s'extasie devant des conneries légères à la télé : je tiens trop à avoir les mains dans la terre après le taffe, un soir de printemps.

J'aurais été jaloux à en mourir il y a un an. Là, une pointe de jalousie et d'envie, mais plusse d'équilibre en moi depuis la séparation. Envie de superficialité ? Oui, c'est important.

Oh puis merde, je ne peux pas en dire plus, j'ai envie de chier.

Je continue (15 mai)

Ouais, la superficialité, c'est important. Mais pourquoi voulais-je dire cela ? Les atours du monde glitty me séduisent, m'ont séduit dans ma case "prison", me séduisent dans ma case "loin de tout".

Je n'y arrive pas, à suivre, donc

vendredi 28 mars 2008

Distraction

Moi, ce que j'aime bien, c'est fumer un pétard devant un porno.

En ce moment, Justice, où Shane Collins se fait entreprendre par deux flics. Biennnn, en plus, le Shane est recto-verso, et en a une belle. Miammmmm.

mardi 8 janvier 2008

Copains d'avant

Je mets à jour mon profil copains d'avant cette aprème. Je navigue de lycées en collèges, sur les cartes, sur les souvenirs...

Je retrouve trace de personnes d'avant, je fais mon coming-out en acceptant Zac comme "compagnon". Je retrouve la première fille que j'ai embrassée, la sœur de la première avec laquelle j'ai couchée et lâchement abandonnée. Je me demande si c'est très à propos de rajouter comme "établissement" ou "club" rezog... J'envoie quelques saluts, quelques messages.

jeudi 3 janvier 2008

Odeurs

Aujourd'hui je sens de la bite. Un puissant remugle de je-ne-me-suis-pas-lavé-depuis-trois-jours. Le plus top, c'est que l'autre soir j'ai enculé Zac, et que je me suis branlé trois fois hier, une ce matin. Ainsi donc, c'est l'anus et le foutre que ma bite sent.

Et moi ça m'excite.

Je me demande ce qu'en penseraient ces gus...

mercredi 12 décembre 2007

Et ben putain

En chinant chez Toli, je découvre un test de personnalité. Moi j'adore cela. Je le fais alors.

Résultat.

Je suis être abject, un vicieux.

Le Vicieux

Spontané Prêt à tout Physique Expérimenté (SPPE)

Le Vicieux

Surtout, ne vous mariez jamais! Vous êtes le Vicieux. Rugissant, sexuel, animal.

Les Vicieux figurent au panthéon des êtres les plus pervers de notre univers. Et leur nombre ne cesse d'augmenter, car ils se reproduisent à toute vitesse, principalement du fait de leur activité sexuelle intense et de contraceptions défaillantes. Vous n’en avez que faire. Il n'y a qu'une chose qui vous intéresse, un seul besoin….

Mi-homme, mi-animal, vous agissez à l’instinct, avec ce charme bestial qui vous est propre. Vous êtes quasiment uniquement motivé par la recherche égoïste de l'orgasme. Votre apparence et votre personnalité ont progressivement évolué pour s’adapter à cette chasse permanente. A ce stade, vous ne sauriez plus comment faire autrement!

Si l’on se réfère à vos exploits passés, vous pouvez coucher avec n’importe quel type d’individus, mais vous êtes moins compatible avec les spécimens les plus gentils de l'espèce humaine, qui cherchent à vous éviter. Nous leur souhaitons bonne chance!

Un jour, les gens du village mirent le feu à sa maison. Dans les ruines encore fumantes, des chiens sauvages mirent au jour des monceaux de chair calcinée... Votre opposé : Le Chevalier Servant

Évitez toujours: Le Vicieux (SPPE), Le Chevalier Servant (PGLA) Envisagez: Le Seul au Monde (SPPA), Le Vicieux (SPPE)

Il ne me reste plus qu'à postuler chez Blue Bottle...

vendredi 23 novembre 2007

Semaine de la loose

J'ai une semaine de merde. L'étape du jour est le sms de Fulgence. Premier contact depuis juin. C'est con, j'ai rêvé de lui cette nuit, troublant, quand Zac dort à côté...

lundi 19 novembre 2007

D'un week-end à Paris

Ce sera le prochain.

Mais, dans son mél, sœur m'écrit des nouvelles, court message pour exorciser son quotidien. Elle finit par un tu me manques qui me bouleverse.

Tu m'inquiètes ma sœur, tu me donnes du souci.

lundi 12 novembre 2007

Du sms chez No*kia

Tût-tût et brrrr, de concert.

14:26, je reçois un message sur mon N*okia. Toujours une légère monté d'adrénaline me prend à cet instant, alors que je suis travaillant. Elle pique le sang, le bout des doigts, et me raccourci le souffle. Ce signal me rappelle des échanges sms-esques au goût amer, ceux qui arrivent en pleine nuit, en plein travail, au moment inattendu, et qui règlent des comptent, qui ponctuent la suspicion installée dans un couple installé et qui s'en va à vaut-l'eau.

Que j'ai détesté ces échanges ! Comme j'ai appréhendé cette tension permanente, cette domination sourde, involontairement excercée par lui, et lâchement supportée par moi. Comme ces souvenirs de lutte de pouvoir et d'influence au sein du couple me paralysent aujourd'hui, à l'heure où j'écris, à l'heure où je vis avec Z... F. aurait été l'homme de ma vie, mais lui et moi voulions la reconnaissance de l'autre et sa disponibilité, ce qui, conjuguées à d'autres facteurs, ont rendu caduque notre relation sentimentale.

Bref.

Je t'aime.

En trois mots, Z. me fait replonger en arrière, pour me projeter dans notre avenir.

Moi aussi mon petit loup, je t'aime, à ma manière.

mercredi 7 novembre 2007

Je suis une merde

Parfois, souvent même, j'ai l'impression d'être une merde. Rentré du taffe à 17 h, passer trois heures à se palucher devant des films de boule, msn, nip/tuck. Minuit et demi, rien fait de la soirée, ni de ces cinq derniers mois au boulot. Et c'était le nip/tuck de noël, dégoulinant de musique baveuse. Je vomis.

jeudi 4 octobre 2007

HIV nég

Séronég, ça fait trop comme Ségolène...

C'est rapide de nos jours : prélèvement à 7h45, résultats à partir de 17h. Un peu d'appréhension, certes. Mais juste un point, pour savoir où j'en suis, vu qu'on a enlevé la capote avec Zac'. Fulgence était nég, moi aussi. Un risque pris, une bite au méat garni de foutre, un soir d'extra dans un sauna de Strasbourg... Zac', je ne sais pas où il en est. Donc là c'est gros risque.

Mais bon, ce soir je suis guilleret, il fait beau, je m'achète des plants de poireaux, et des géraniums lierre, pour l'an prochain. Ahhhhh.

jeudi 27 septembre 2007

Des regrets, enfin ?

J'aurais eu du mal à l'écrire, ce post. Par où commencer ? Par le coup de poignard, l'infinie tristesse que m'a causé la nouvelle apprise. Fulgence est en couple depuis cet été, habite avec l'autre. Pourquoi un tel coup de poignard ? Pourquoi ? Je l'ai déjà dit : orgueil et jalousie sont deux facettes noires de mon moi.

C'est alors que je me mets à regretter cette relation, alors que jamais jusqu'à présent je ne l'avais fait. C'est que je me remémore les moments passés, les bons, évidemment, mais grâce aux proches, je me souviens des mauvais, ceux qui m'ont fait me détacher de lui. Mais alors je me prends au jeu de rejouer ces pièces en étant différent, en prenant du recul et comprenant plus sa position, en acceptant de fléchir la mienne pour être en phase avec lui. Car sa position il l'a fléchie. J'aurais pu dire que jamais il n'avait voulu prendre part à mes activités, jamais il n'avait fait attention à mes goûts, mais c'est faux, je le reconnais avec tristesse. Il a bien voulu souffrir du genou dans mes balades en montagne, il s'est mis à poil à la plage nudiste, il m'a épaulé lors du premier festival que j'ai organisé, il m'a aidé dans la réfection de la maison. Moi je l'ai accompagné dans ses sorties, dans son deuxième travail, mais la dernière année a été épouvantable : je n'ai plus fait d'effort, préférant travailler dans la maison que je voulais nôtre, et qui n'était que mienne.

Lui s'est envolé. J'aimerais que Zacharie soit à mes côtés, là, en ce moment, pour m'éviter de penser à tout cela. J'aimerais passer du temps avec Zac', que nous nous apprivoisions au lieu de tuer le temps à s'embrasser et baiser. Je voudrais le présenter à mes parents, pour qu'ils sachent, puisqu'ils sauront pour Fulgence qu'ils ont rencontré sans savoir.

Mère aura 63 ans le 13 octobre, alors je lui dirai que c'est un âge où il est temps que son fils de 29 ans lui parle de lui, de ces dix ans qu'elle n'a pas connus, de sa vie d'adulte.

dimanche 16 septembre 2007

28,9 kg de CO2

Si on compte 170 g/km de CO2 émis par ma voiture, ça fait 28,9 kg d'émis juste pour aller faire des galipettes dans la grande ville d'à côté avec un garçon, gentil, mais qui ne fume ni ne boit. Je ne poursuivrai pas cette relation, car j'ai peur.

Ma copine vient de m'appeler. Elle me donne des nouvelles de Fulgence. Il s'est mis en ménage avec un autre type rencontré à l'étranger cet été, soit deux mois après la séparation. Je suis triste. Je suis triste, car voici quatre mois j'avais encore droit à « tu es l'homme de ma vie, je t'aime ». Je ressens comme un trahison des paroles données avant, et qui sont pour moi éternelles, alors que non. Je suis triste car je n'arrive pas à admettre que lui soit heureux, et moi non, je suis jaloux. Il me faut pourtant me rendre à l'évidence : nous ne pouvions pas rester ensemble, car lui ne voulait pas habiter chez moi, et moi chez lui non plus, car nous nous marchions sur les pieds : lui me voulait entièrement à lui, moi je suis bien quand je vois mes copains, quand je sors. C'est dur d'admettre un échec pareil, et pourtant tout le monde disait que nous n'étions pas bien tous les deux ensemble. Je n'arrive pas à être content pour lui, je voudrais ne plus le croiser, ne plus le voir, enterrer ces souvenirs. Je voudrais pleurer, mais je n'y arrive pas. Je voudrais tourner la page, mais je n'y arrive pas.

Le temps fera son effet, me dit Bertrand sur msn. Il le fera, j'en suis sûr. Mais ce soir, je suis mal, je suis mal, je suis mal.

ps. je me vois, cam à l'appui, fumant un tar*pé, l'air mauvais garçon. Je me plais.

mardi 11 septembre 2007

Marques extérieures

J'aime bien Freaky. Il me renvoie plein de choses dans ma face, genre assumer son côté bizarre, taré, freak comme disent si bien les anglais.

Quand je vois ces derniers posts, je me retrouve avec ma douce Birgit, ma première histoire d'amour, la plus sincère, la plus absolue, qui pouvait aller loin dans le freak, non pas sexuel, mais moral, enfin pour moi à l'époque. La virée à Hamburg me laisse un goût de port décati comme j'aime à le sentir dans les friches industrielles de Brest, de Lyon, de Vitry, de Wien, et que j'ai aimé retrouvé en RDA l'an dernier en compagnie de ma bonne amie. Visions romantiques d'une vie qui me paraît tellement plus caractérielle que la mienne, lisse, douce comme mon caractère que j'honnis, parfois. C'est peut-être pour cela que je préfère définitivement les paysages de garrigues aux bocages de l'Ouest.

Je vois aussi, ici et ailleurs, des images d'affection que je n'ai pas eues avec Fulgence : images de couple, de baisers, de mains jointes. Toutes ces petites marques sont absentes de mes souvenirs physiques, pas de ma mémoire, mais la mémoire me fera défaut. Peut-être est-ce mieux en ce moment, afin de l'en revêtir de noir... À cours terme, certainement. À long terme, ça me manquera. J'ai loupé des trucs avec ce type. Je ne le reverrai pas samedi, non, j'ai hésité, mais l'appel de la chasse à plus d'intérêt à mon âme que la jet-set de village. Aller de l'avant pendant ce dernier septembre.

lundi 10 septembre 2007

Type virtuel

Peio parlait l’autre jour des mec virtuels, présents sur les tchats et absents dans la vie réelle.

Paf, ça me tombe dessus.

Genre un type qu’un copain me présente via MSN. Appelons-le Symphorien. On se cause depuis juin. Depuis le début c’est clair : Nicolas veut nous marier. De mon côté il me vante ses qualités, me relance régulièrement : « alors, avec Symphorien, comment ça se passe ? », genre un peu lourd le Nico. Ayant d’autres chats à fouetter, je laisse cet échange au fil de l’eau, tranquillement.

Lundi, finalement, nous branchons la cam’. Et là, whaaaa, l’est pas mal le Symphorien. Crâne rasé, joli sourire, intéressé par ma personne, là je craque, et passe une semaine sur un petit nuage, le rendez-vous étant pris pour se voir samedi. Évidemment Nico est tout heureux, prêt à sortir son plus beau costume de premier témoin de Pacs.

Samedi, je suis bougon en fin d’aprème, car je commence à baliser et à fantasmer sévère sur le soir. 20h30, je me décide à l’appeler pour prendre rencard. Ça sonne dans le vide, je laisse le message. 21h, rien. 22h, je lui attribue une place de prétendant au titre de gros connard. 22h30 : il remporte le prix. Et comme un con ça me démotive pour sortir le soir, que je passe au lit avec le chat et l’impossibilité de dormir. Nico ne comprend pas, il trouve ce comportement étrange de sa part. Moi j’espère juste un message, sms d’excuse, et je l’attends toujours. Nico est chargé tacitement de mener l’enquête, celle que je ne mènerai pas, passke merde, faut pas pousser (même si j’en ai très envie).

Ce qui me sidère c’est l’impolitesse monstre que je subis. Le râteau, en ce moment, ça défile, à croire qu’il y a une promotion, mais je n’arrive pas à me faire à ce fait de ne pas donner signe de vie après un lapin posé. Aussi loin que je me souvienne je n’ai jamais posé de lapin sans m’excuser — euuuuh, en fait si, je m’en souviens d’au moins un (mais quel con à l’époque). Je voulais m’en plaindre, mais je n’ai qu’à prendre cette leçon pour moi, après tout. Est-ce le mépris qui nous gouverne ? L’indifférence, plutôt ?

Dommage, je me serais bien fait sauter…

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En fait je me suis trompé dans le dns : je voulais mettre brûlé, mais mon doigt a fourché. Alors chez Albert, c'est brulu.fr.