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sensibleries

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vendredi 19 septembre 2008

Sable

En ce moment j'écoute France Inter, des musiques plutôt classiques, et plutôt tristes. Mon mec est en face, et ne sait pas que j'ai un autre blog. Celui-ci. J'ai tant de raison d'être mélancolique. Tant de raisons d'être triste. Et autant d'être heureux. Mais je ne le suis pas. Ce soir les yeux me piquent, la peau aussi. Ce soir, j'aurais voulu goûter l'eau et me laver de la journée. Mais c'est l'automne et l'eau devient froide, et moi frileux. C'est l'automne et je veux aller dedans, tourner entre deux eaux, devenir poisson et me regarder au miroir du ciel. Je veux aimer. Je veux être pleinement ici et là, dans l'océan, dans la vie.

Ce soir je suis triste, fatigué, et ce soir je vais boire pour oublier.

Oublier ce pathos.

Pathétique.

Salvateur ?

vendredi 29 août 2008

Trou noir

Ai-je l'âme d'un collectionneur ? Ai-je envie de collectionner les garçons, améliorer ma moyenne, augmenter mon compteur et rattraper le temps passé à jamais perdu ? D'où vient ce besoin de plaire aux autres, de séduire, allant jusqu'à me grimer, me dissimuler en pensée ?

Comment faire pour être moi ? Comment faire pour aimer et prendre le temps d'aimer, non plus moi mais un autre ?

J'ai peur du temps qui passe, j'ai peur des choix, j'ai peur d'être adulte, j'ai peur de la mort et du néant.

Je ne les accepte pas.

Je cours, j'ai peur.

dimanche 18 mai 2008

Un peu ivre

Oui, après un morceau de claquos pour faire passer deux un verre de mauvais rouge goût chêne (un verre, car le deuxième, c'est un peu plaisir et picole), je traînasse, et me souviens.

... me souviens de ce vendredi, harassé, sans force, où ce même rouge et ce même pétard m'ont aiguisé l'appétit, où ce même gourdin m'a pilonné, m'a comblé à des profondeurs inconnues. J'en ai bandé toute la journée, essayant de ressentir le vide autrefois empli.

Mais ce soir, je me suis branlé plus que de coutume, plutôt autant que célibataire, et je ne pourrai l'honorer. Mais quel con !

mardi 8 janvier 2008

Copains d'avant

Je mets à jour mon profil copains d'avant cette aprème. Je navigue de lycées en collèges, sur les cartes, sur les souvenirs...

Je retrouve trace de personnes d'avant, je fais mon coming-out en acceptant Zac comme "compagnon". Je retrouve la première fille que j'ai embrassée, la sœur de la première avec laquelle j'ai couchée et lâchement abandonnée. Je me demande si c'est très à propos de rajouter comme "établissement" ou "club" rezog... J'envoie quelques saluts, quelques messages.

jeudi 3 janvier 2008

Odeurs

Aujourd'hui je sens de la bite. Un puissant remugle de je-ne-me-suis-pas-lavé-depuis-trois-jours. Le plus top, c'est que l'autre soir j'ai enculé Zac, et que je me suis branlé trois fois hier, une ce matin. Ainsi donc, c'est l'anus et le foutre que ma bite sent.

Et moi ça m'excite.

Je me demande ce qu'en penseraient ces gus...

lundi 19 novembre 2007

D'un week-end à Paris

Ce sera le prochain.

Mais, dans son mél, sœur m'écrit des nouvelles, court message pour exorciser son quotidien. Elle finit par un tu me manques qui me bouleverse.

Tu m'inquiètes ma sœur, tu me donnes du souci.

lundi 12 novembre 2007

Du sms chez No*kia

Tût-tût et brrrr, de concert.

14:26, je reçois un message sur mon N*okia. Toujours une légère monté d'adrénaline me prend à cet instant, alors que je suis travaillant. Elle pique le sang, le bout des doigts, et me raccourci le souffle. Ce signal me rappelle des échanges sms-esques au goût amer, ceux qui arrivent en pleine nuit, en plein travail, au moment inattendu, et qui règlent des comptent, qui ponctuent la suspicion installée dans un couple installé et qui s'en va à vaut-l'eau.

Que j'ai détesté ces échanges ! Comme j'ai appréhendé cette tension permanente, cette domination sourde, involontairement excercée par lui, et lâchement supportée par moi. Comme ces souvenirs de lutte de pouvoir et d'influence au sein du couple me paralysent aujourd'hui, à l'heure où j'écris, à l'heure où je vis avec Z... F. aurait été l'homme de ma vie, mais lui et moi voulions la reconnaissance de l'autre et sa disponibilité, ce qui, conjuguées à d'autres facteurs, ont rendu caduque notre relation sentimentale.

Bref.

Je t'aime.

En trois mots, Z. me fait replonger en arrière, pour me projeter dans notre avenir.

Moi aussi mon petit loup, je t'aime, à ma manière.

En fait je me suis trompé dans le dns : je voulais mettre brûlé, mais mon doigt a fourché. Alors chez Albert, c'est brulu.fr.