Photo de Christine Lagarde - www.ambafrance-eau.org

Cette nuit j'ai rêvé. Comme toutes les nuits, je suppose. Bref. J'avais été nommé ministre de la culture et de l'informatique. Quel drôle de ministère ! Je me retrouvais un instant aux côtés de Christine Lagarde dans une espèce d'amphithéâtre en plein air, avec sûrement notre président de la république dans le bas, mais je ne me souviens plus qui c'était. Christine et moi étions assis dans le haut, prêt d'une allée avec des garde-fous. Christine m'impressionne : elle est si belle, si élégante avec ses cheveux poivre et sel, sa petite tête et son allure élancée. Moi, de mes 28 ans, je suis le benjamin du gouvernement. Je ne sais pas trop ce que je viens foutre ici, à ses côtés.

Mais un moment, elle regarde avec le président le trombinoscope photocopié sur papier A3 jaune. Ils examinent la page 4, et je vois prononcer mon nom sur leurs lèvres. Pourquoi ? Se moqueraient-ils de moi ? Alors je prends moi aussi le trombi, et je vois un article à ma gloire : me voici vêtant un costume africain aux fins motifs, aux côtés d'un béninois en costume lui aussi (moins joli), avec comme texte « Albert le benjamin a créé le trombinoscope » ou un truc dans ce genre.

Après j'ai oublié. Si, encore un truc dont je me souviens : j'ai été amené à me faufiler à travers le garde-fous pour ne pas déranger Christine. Et j'avais honte d'être si jeune et si non-protocolaire. Uhuh.

Autre chose, trouvé sur le site d'Act-up :

7 militantEs d’Act Up-Paris ont interpelé Christine Lagarde pendant la conférence de presse qu’elle donnait ce matin pour présenter la conférence de Hong Kong. Nous voulions savoir pourquoi elle n’avait pas soutenu la demande de simplification des pays africains sur les procédures d’importation de médicaments génériques. La ministre [du commerce extérieur en octobre 2005] n’a pas répondu.

Voilà qui va me faire décristalliser. Ouf !