J'aime bien Freaky. Il me renvoie plein de choses dans ma face, genre assumer son côté bizarre, taré, freak comme disent si bien les anglais.

Quand je vois ces derniers posts, je me retrouve avec ma douce Birgit, ma première histoire d'amour, la plus sincère, la plus absolue, qui pouvait aller loin dans le freak, non pas sexuel, mais moral, enfin pour moi à l'époque. La virée à Hamburg me laisse un goût de port décati comme j'aime à le sentir dans les friches industrielles de Brest, de Lyon, de Vitry, de Wien, et que j'ai aimé retrouvé en RDA l'an dernier en compagnie de ma bonne amie. Visions romantiques d'une vie qui me paraît tellement plus caractérielle que la mienne, lisse, douce comme mon caractère que j'honnis, parfois. C'est peut-être pour cela que je préfère définitivement les paysages de garrigues aux bocages de l'Ouest.

Je vois aussi, ici et ailleurs, des images d'affection que je n'ai pas eues avec Fulgence : images de couple, de baisers, de mains jointes. Toutes ces petites marques sont absentes de mes souvenirs physiques, pas de ma mémoire, mais la mémoire me fera défaut. Peut-être est-ce mieux en ce moment, afin de l'en revêtir de noir... À cours terme, certainement. À long terme, ça me manquera. J'ai loupé des trucs avec ce type. Je ne le reverrai pas samedi, non, j'ai hésité, mais l'appel de la chasse à plus d'intérêt à mon âme que la jet-set de village. Aller de l'avant pendant ce dernier septembre.